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terça-feira, 12 de abril de 2005

 
Cronos ou Hercule


Foto de Willian Ropp


Le traité Doutes et solutions sur les premiers principes du néo-platonicien Damaskios enregistre une curieuse version de la théogonie et cosmogonie d'Orphée, dans laquelle Cronos - ou Hercule - est un monstre:

Selon Jérôme et Hellanicos (si les deux ne sont pas un seul), la doctrine orphique enseigne qu'au commencement il y eut de l'eau et de la boue, avec quoi on pétrit la terre. Ces deux principes il mit comme premiers: eau et terre. D'eux sortit le troisième, un dragon ailé, qui par-devant montrait la tête d'un taureau, derrière celle d'un lion et au milieu le visage d'un dieu; on l'appela Cronos qui ne vieillit pas et aussi Héraklès. Avec lui est née la Nécessité, qui s'appelle aussi l'Inévitable, et qui se répandit sur l'Univers et qui toucha ses confins... Cronos, le dragon, tira de soi une triple semence: l'humide Ether, l'illimité Chaos et le nébuleux Erèbe. Sous eux il pondit un oeuf, d'où sortirait le monde. Le dernier principe fut un dieu qui était homme et femme, avec des ailes d'or au dos et des têtes de taureau aux flancs, et sur la tête un dragon démesuré, pareil à toutes sortes de bêtes...

Peut-être parce que ce qui est exorbitant et monstrueux semble moins propre à la Grèce qu'à l'Orient, Walter Kranz attribue à ces inventions une provenance orientale.

J.L. Borges e Margarita Guerrero in Le Livre des Êtres Imaginaires, 1978.



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